Résumé :
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Thomas Gilou s'est, semble-t-il, spécialisé dans les films "ethniques", avec plus ou moins de succès. Après les Africains de Paris (dans le sympathique Black mic-mac) et la banlieue (le très médiocre Raà¯), il s'est plongé en 1997 dans les arcanes du Sentier. Une excursion plébiscitée par le public – plus de cinq millions d'entrées en salles –, enthousiasmé par les (mes)aventures d'Eddie Vuibert (Richard Anconina), goy perdu au milieu d'un univers juif dont il ne maîtrise pas les codes. Sans jamais trop pencher du cà´té de la caricature, Thomas Gilou exploite à fond cette idée de départ, et tous les quiproquos qui peuvent s'ensuivre. Mais au-delà du scénario et des gags, le succès du film est en grande partie dû à la complicité manifeste unissant les comédiens : Richard Anconina, José Garcia (grandiose, comme souvent), Bruno Solo et l'impeccable Gilbert Melki ont tellement aimé tourner ensemble qu'ils ont poursuivi l'aventure dans La Vérité si je mens 2, avec un succès encore plus grand. --
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